Affaire Seznec : les archives du FBI ont parlé: La dernière et ultime demande de révision

Nous savons que d'après le témoignage du banquier Salaün, Quéméneur connaissait très bien Charly. Il l'avait rencontré plusieurs fois en février-mars 1923. Tous les détails qu'il donne complétés des informations fournies par Seznec, Ackerman et Pouliquen correspondent exactement à Leon Turrou. Dans la mesure où l'on peut retracer son parcours en 1923, Leon Turrou se trouve toujours aux lieux où il faut et quand il le faut. C'est la preuve que Quéméneur était en lien avec Turrou. La seule chose qui n'a pas été mentionnée est le vrai nom de Turrou. Existe-t-il une autre personne possible que Turrou ? La réponse est définitivement non.

Lors de la prochaine demande de révision, nous expliquerons chaque lien existant entre Quéméneur et Turrou. Chaque lien est étayé par des archives. Le travail de la cour sera de tenter de démontrer que ces liens n'existent pas et qu'ils sont le produit de l'imagination de Seznec.

Turrou, dans l'affaire Seznec est le suspect numéro 1. Celui qu'il faut ABSOLUMENT appréhender car il détient la clef de toute l'énigme.

Que fait la police ? elle regarde ailleurs. Elle entreprend une vague recherche sans intérêt, ni lien avec l'affaire puis décide avec insouciance et légèreté que finalement Seznec a tout inventé, même les faits avérés comme par exemple le témoignage de Quéméneur à son banquier. Dans l'art du sophisme, le commissaire Vidal mérite la médaille de grand chancelier. Il déclare "Une chance sur mille pour que Seznec soit innocent". Une chance sur mille en ne prenant en compte que les apparences. Le sophisme dans la justice rappelle les procès de Moscou en 1937-1938 où tout le monde s'accusait de n'importe quoi.

L'inspecteur Bonny qui avait participé à l'enquête sur le point crucial de retrouver l'américain Charly finira par douter en regrettant "d'avoir envoyer au bagne un innocent". Pourtant Bonny n'était pas du genre à avoir des états d'âme quand il était à la tête d'une bande de criminels de la Gestapo française.

Le commissaire Vidal pouvait-il retrouver l'américain Charly en 1923 ? Oui très facilement en faisant une enquête de routine et en vérifiant les éléments dont il disposait. Le commissaire Vidal a-t-il fait cette enquête ? la réponse est non. La justice a-t-elle procédé aux vérifications des déclarations contenues dans les procès-verbaux ? La réponse est toujours non. Pourquoi ? La police et la justice ont mené une enquête à charge. Ils pensaient tenir le coupable. En réalité, toute l'enquête ne reposait que sur du sable, des préjugés et une mauvaise interprétation de faits.

La justice peut-elle corriger son erreur ? Oui, si le processus de révision va jusqu'à son terme, la justice aura pour la dernière fois l'opportunité d'innocenter Seznec.

Dans le cas contraire, la justice est rendue au nom du peuple français, il faudra retirer le nom de tous ceux qui ne croient pas en la justice.