Le 3 novembre 1919, suite à la signature d'un accord avec les Etats-Unis, la France prend en charge la liquidation des stocks Américains. Les parcs américains passent sous la surveillance et le contrôle français.
Le parc Américain du Champs de mars ferme en février 1922. Il existe d'autres parcs qui continuent à vendre des véhicules issues des stocks notamment des Cadillac. Le dernier parc en fonctionnement reste celui de Satory. Il est toujours actif en 1923 avec de nombreux véhicules vendus aux enchères. L'annonce ci-dessous est parue dans le journal L'Auto du 20 juillet 1923 avec 108 véhicules.
L'Auto du 20 juillet 1923
Le 14 septembre 1923, il y a encore 100 véhicules dont des Cadillac à vendre au parc des Régions Libérées de Satory. Il semble que cela soit la dernière vente.
L'Auto du 14 septembre 1923
Les stocks sont liquidés entre 1919 et 1923. J'avais démontré dans un précédent ouvrage qu'il n'y avait jamais eu un vaste trafic de Cadillac vers la Russie Soviétique. Une des raisons principales est qu'il n'y avait pas assez de ces véhicules laissés en Europe à la fin des hostilités. La théorie d'un complot impliquant les plus hautes autorités de l'Etat Français relevait d'une l'hypothèse sans base très solide. Cette dernière est abandonnée aujourd'hui.
Par contre, j'ai démontré dans mon dernier ouvrage L'affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé qu'il y avait bien eu une affaire de Cadillac renouvelable portant sur 10 véhicules. Ces Cadillac étaient destinées à la Russie Soviétique. Pierre Quéméneur était bien en relation avec un intermédiaire Américain.
Invoquer la fermeture du parc Américain du Champ de Mars en février 1922 pour affirmer qu'une affaire de Cadillac n'était pas possible en mai 1923 relève du sophisme.
Invoquer la fermeture du parc Américain du Champ de Mars en février 1922 pour affirmer qu'une affaire de Cadillac n'était pas possible en mai 1923 relève du sophisme.
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