Au début de l'année 1923, il se passe des choses étranges, une annonce est publiée dans le journal "L'Auto" qui correspond exactement à la description de cette affaire de Cadillac dont parle Quéméneur. L'auteur de l'annonce est un mystérieux O.I.R. dont je ne retrouverai aucune trace pouvant correspondre à un professionnel de l'automobile. La police en 1923 n'a fait aucune recherche, non plus.
Le blog de Claudine Jourdan revient sur l'hypothèse émise par une autre blogueuse anti-Seznec sur de possibles boues dissolvantes des étangs de la forêt de Rambouillet qui auraient pu faire disparaitre toute trace du cadavre de pierre Quéméneur.
A l'origine, l'hypothèse vient d'un article du Figaro du 18 novembre 1928 :
"Quémeneur a donc disparu dans la forêt de Rambouillet. Où ? Comment ? On ne sait. Mais un professeur de la faculté de médecine d'Alger, qui, à la suite de l'affaire Landru, a étudié les étangs de la forêt, nous apprend qu'ils ont des boues dissolvantes, et qu'au bout d'assez peu de temps, il est impossible d'y retrouver un cadavre."
Cette hypothèse est peu crédible par rapport à ce que l'on connait du dossier d'instruction. Il aurait fallu que guillaume Seznec ait repéré les lieux à l'avance et qu'il ait trouvé l'endroit idéal malgré les nombreuses recherches entreprises par la police. Mais que penser des "boues dissolvantes" d'un point de vue scientifique ?
Article publié par actu.fr sur la tombe du président de la Cour d'Assises de Quimper Tom Dollin du Fresnel à Saint-Brice-en-Coglais : https://actu.fr/bretagne/maen-roch_35257/le-juge-qui-a-condamne-seznec-il-y-a-cent-ans-repose-dans-un-cimetiere-breton_61829606.html
"La présence du corps de Tom Dollin à Saint-Brice a ensuite été oubliée par les descendants de Tom Dollin eux-mêmes.
Thomas Janvier a réussi à contacter son arrière-petite-nièce, Monique Dollin du Fresnel. Il lui a appris l’existence de cette tombe.
Thomas Janvier a aussi recueilli auprès d’elle ce témoignage : « J’ai toujours entendu dire dans ma famille que l’oncle Tom avait regretté la décision des assises de Quimper. Jusqu’à la fin de sa vie, il a considéré que c’était une erreur et qu’il avait condamné un innocent… »
L’affaire n’est pas close."
Pour avoir une analyse dépolluée de tout a priori, j'ai demandé à un historien Américain, ian Anderson, professeur au Texas et expert auprès des tribunaux, de nous donner son point de vue sur l'affaire Seznec.
Beaucoup se sont étonnés que les deux promesses de vente aient pu aboutir au transfert de propriété du manoir de Plourivo. Michel Pierre n'a pas ces réserves quand il s'agit d'accabler seznec. Il indique page 52 de son ouvrage, "L'impossible innocence" : "Certes, on pourrait dire que promesse de vente ne vaut pas acte de vente mais ce serait ignorer l'article 1859 (sic) du code civil qui précise clairement que la promesse de vente vaut vente, lorsqu'il y a consentement réciproque des deux parties sur la chose et le prix."