jeudi 21 novembre 2024

Nouvelle conférence anti-seznec d'Annick Le Douget à Fouesnant

 


Selon le Telégramme, cent ans après la fin du procès de Joseph-Marie Seznec, dit Guillaume Seznec, devant la cour d’assises du Finistère à Quimper, Annick Le Douget propose de revenir sur cette histoire. Les faits seront détaillés en première partie avant d’essayer de comprendre « comment et pourquoi l’affaire Guillaume Seznec s’est muée en Affaire Seznec avec un A majuscule, lorsque, de meurtrier, le condamné est devenu pour le grand public le « bagnard innocent », et que s’est créé le mythe de l’erreur judiciaire », explique-t-elle.

Quand je lis cet article, je me dis que La véritable question avec un grand L à ce stade est de comprendre comment les  anti-Seznec ont réussi à se convaincre l’un l’autre que Seznec avait tué alors qu'il n'y a aucune preuve. Comment cette idée farfelue a-t-elle pu s’insinuer dans l’esprit d’hommes et de femmes certes habitués à toute sorte de négoces mais sans doute pas à ce point d’étrangeté ?

La seule explication réside dans le militantisme qui aveugle la raison au point d'écarter les faits contraires à leur idéologie. Annick Le Douget est même devenue une militante antifa en qualifiant le journal "La Province" de fasciste selon un article de Ouest-France. Pourtant ce journal a été interdit de publication par l'occupant Nazi en 1941. Il faut un minimum de sérieux sur l'utilisation des termes. Quand on met en avant ses diplômes pour cacher l'indigence de ses thèses, on évite de tomber dans la loi de Godwin à la moindre contrariété. 

Quand on commence à s'intéresser à l'affaire Seznec, les apparences sont contre Seznec. Comme l'a bien expliqué Denis Langlois : "Je m'enfonce peu à peu dans les couches profondes du dossier. Les faits ne sont plus aussi clairs, les procès-verbaux plus aussi nets. Les déclarations des témoins varient"... "Je me pose maintenant beaucoup de questions."

A titre personnel, j'ai suivi un cheminement parallèle, non pas sur le dossier d'instruction mais sur la découverte d'une affaire de Cadillac avec les Soviets puis de l'Américain, intermédiaire. Les doutes de Denis Langlois ont été confortés par un témoignage direct indiquant que pierre Quéméneur était retourné à Morlaix où il est décédé accidentellement. Par un autre chemin totalement différent, je suis arrivé aux mêmes conclusions que lui.

Annick Le Douget comme Michel Pierre ne sont pas arrivés aux couches profondes du dossier. Ils n'ont qu'une vue superficielle qu'ils étalent comme la confiture. Ayant une alerte Google, je reçois depuis plusieurs semaines une répétition d'avis intempestifs et non-pertinents.

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