Denis Langlois, Bertrand Vilain, Bernez Rouz
Michel Pierre, France 3 et Ouest-France ont remis un Franc dans le bastringue médiatique. Ils ont fait un petit tour de piste puis ils ont dit au revoir. Ils n'ont rien apporté, aucun fait nouveau, ni aucune analyse. Ils ont martelé contre toute évidence, sans répondre aux nombreuses interrogations et preuves contraires, que la police et la justice avaient bien fait leur travail. La mayonnaise n'a pas pris. La raison est simple. Quand on arrive avec une nouvelle thèse inverse de celles de ses prédécesseurs, il faut d'abord déconstruire et démontrer que ces derniers ont tort. Ensuite, on peut exposer sa nouvelle thèse et expliquer comment elle comble des erreurs ou de mauvaises interprétations. Michel Pierre a uniquement repris une thèse ancienne dont plus personne ne donne crédit sans apporter de plus-value. Quand un journaliste de France 3 pourtant bienveillant pose la question qu'un faussaire ne fait pas forcément de Seznec un meurtrier. Michel Pierre est abasourdi, incapable de répondre. Il s'embrouille, il s'énerve, il cherche ses mots puis répond à côté en appelant Landru à la rescousse.
Cette petite agitation m'a donné l'occasion de décortiquer la thèse de Michel Pierre. Sur l'affaire Seznec, il n'y avait rien. Quant à sa thèse, un peu loufoque, d'un complot d'extrême droite, avec un juge fou, qui a perduré jusqu'en 2024, il ne reste pas grand-chose, sauf une chose importante...