Michel Pierre écrit dans son livre "l'impossible innocence" page 37 :"Lundi de Pentecôte, 21 mai 1923, demeure de Kerabri, le dîner rassemble Pierre Quéméneur, sa sœur Jenny, son autre sœur, épouse Pouliquen et ce dernier. Vers 20 heures, le téléphone sonne. C’est Guillaume Seznec qui annonce sa venue pour le lendemain afin de discuter d’une « affaire très intéressante ».
Comme je l'ai déjà expliqué, cette affirmation est une pure invention de Michel Pierre. Le notaire Pouliquen a indiqué par procès-verbal du 27 juin 1923 dans le bureau du commissaire Vidal que Seznec avait appelé Quémeneur le 21 mai pendant le dîner. Quéméneur avait raccroché et avait indiqué qu'il "venait de prendre rendez-vous avec M. Seznec pour le lendemain." Pouliquen ajoute, que le 22 mai :"Mon beau-frère m'a téléphoné de Brest pour m'annoncer que M. Seznec venait de lui proposer une affaire intéressante et qu'il fallait environ 150 000 Francs. J'ai répondu à mon beau-frère que je ne pouvais lui avancer la totalité de cette somme..."
Pouliquen est embarrassé par la demande de son beau-frère qui lui demande de rembourser son prêt et qu'il interprète comme une avance. Quéméneur aurait dit à Pouliquen que Seznec venait de lui proposer une affaire intéressante. Cette affirmation n'est pas exacte puisque Quéméneur avait envoyé plusieurs courriers au début du mois de mars pour rechercher des Cadillac type 57. Pouliquen qui avait fouillé les papiers dans le bureau de Quéméneur ne pouvait l'ignorer. Pouliquen est en conflit avec son beau-frère au sujet de cette somme à rembourser. Il fait porter le chapeau à Seznec.
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