vendredi 21 février 2025

Les anti-Seznec et le dossier d'instruction

 


 

Parmi les anti-Seznec les plus notoires, nous avons l'historien Michel Pierre qui a écrit un ouvrage sur l'affaire Seznec en 2009. Il n'a pas eu accès au dossier d'instruction conservé aux Archives du Finistère. Sa thèse est basée, assez souvent, sur des chaînes d'affirmations dont l'origine se perd et qui relèvent du téléphone arabe. 

Annick le Douget était effarée que l'on puisse croire Seznec innocent. Elle nous affirmait doctement qu'elle allait s'adresser à l'intelligence des gens et que l'essentiel était de revenir au dossier, rien de plus. Les faits sont têtus. 

Une affaire de Cadillac vers la Russie est prouvée. Turrou a essayé de la répliquer. Cela s'est terminé en calamité. Petit-Guillaume a vu Pierre Quéméneur décédé dans la salle à manger des Seznec à Morlaix. Il tenait dans les mains la promesse de vente tachée de sang. En effet, après une première consultation du dossier, je ne trouve aucune charge contre Seznec, à part peut-être d'avoir acheté une machine à écrire qui a servi à dactylographier une copie d'une promesse de vente existante. Le dossier est vide. Quéméneur n'allait pas bien. Le dossier montre qu'en 1922-23, il avait perdu beaucoup d'argent. Il était à court de liquidités. Se faire plumer les économies de la famille Seznec l'a probablement conduit au suicide. On ne peut pas l'exclure. La thèse du meurtre ne tient pas.

En 100 ans, les anti-Seznec n'ont jamais réussi à apporter la preuve que Seznec avait tué Quéméneur. Il faut admettre que cette preuve n'existe pas. De toute façon, on ne la trouve pas dans le dossier d'instruction conservé aux archives du Finistère. Les anti-Seznec éliminent du dossier tout ce qui les dérange, incapables de démontrer leurs affirmations, incapables de réfuter les arguments contraires, incapables de comprendre un fait sans le déformer. Ils sont dans l'impasse et d'ailleurs, on ne les entend plus depuis ce mauvais documentaire diffusé sur France 3.

Pour la révision, nous allons revenir aux fondamentaux, en conservant le dossier comme il est, sereinement, en ne posant aucun dogme, ni postulat. En affirmant que ce que l'on peut démontrer. Je pense que la justice de 2025 n'est plus aussi catégorique sur la culpabilité et elle est prête à reconnaître une erreur qui date de 1924. Elle serait incapable de commettre aujourd'hui notamment à cause de la police scientifique. 

 

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