Des 5 premiers articles, il ne reste plus grand chose des arguments développés par Marc Duriez. Nous voici arrivé au 6eme article :
https://affaire-quemener-seznec.blogspot.com/2020/03/26.html
Marc Duriez écrit : "En conclusion, le chapitre entier sur Viviani était à mettre à la poubelle, et il en va ainsi du reste du livre. Je pourrais reprendre chaque élément qui prouve, selon Bertrand Vilain, que Turrou était un escroc, et montrer que rien n’a été retenu contre lui. Turrou est toujours ressorti blanchi des enquêtes qui ont été faites sur ces incidents."
Marc Duriez veut jeter à la poubelle le chapitre de mon livre sur Viviani. Il interprète différement des faits qu'il sort de leur contexte. Je pourrai dire la même chose de l'article de Marc Duriez mais cela ne serait-il pas se mettre au niveau d'une Langellier ? Et puis, Marc Duriez ne peut pas mettre à la poubelle un livre qu'il n'a pas.
Marc Duriez, malgré toutes les évidences refuse d'admettre le coté sombre de Turrou. J'ai continué mes recherches par la suite et j'ai découvert de graves malversations. Turrou a été dans l'obligation de quitter prématurément l'armée en 1949 suite au scandale Dawson.
Turrou n'est pas sorti blanchi de toutes les casseroles qu'il traine. Il est vrai qu'il ment avec aplomb. De son passage à l'A.R.A., Turrou a été contraint de rédiger un "Affidavit", une déclaration sous serment. Nous ne connaissons pas la teneur du document qui a disparu des archives. Turrou qui était devenu agent du FBI a-t'il fait détruire ce document compromettant pour sa carrière ? Le directeur de l'A.R.A. pour l'Europe, Walter L. Brown adresse une copie de cet affadavit au Colonel Haskell à Moscou le 4 avril 1923. Brown a de gros doutes sur Turrou et il écrit :"We cannot prosecute him or force restitution even if he has committed fraud." [Nous ne pouvons le traduire en justice ou l'obliger à dédommagement même s'il a commis une fraude"]. Turrou ne sort pas blanchi puisqu'il y a une procédure administrative contre lui mais en effet des poursuites pénales n'ont pas possible selon Brown.
Selon Marc Duriez : Il y aurait un intérêt certain à apporter une contradiction exhaustive aux affirmations non étayées et aux absurdités avancées par Bertrand Vilain dans son livre, mais je ne vais pas me donner cette peine, car les articles de madame Langellier ont déjà fait une grande partie du travail et des efforts supplémentaires ne sont probablement pas nécessaires. Nous avons averti les lecteurs des inexactitudes, des erreurs et de l’extrême faiblesse du travail d’historien réalisé par Bertrand Vilain. Cela devrait suffire. Nous pouvons nous consacrer à des recherches plus intéressantes. Il continuera, gonflé d’orgueil, à briller auprès des membres de son équipe, mais il n’aura pas convaincu quiconque possède un esprit critique avancé et une habitude d’écrits d’un tout autre niveau.
Arrivé à ce point, Marc Duriez à bout d'arguments se repose sur Langellier et ses 150 articles de copié/collé, d'insultes, de diffamation, de propos incohérents et de sophismes. En réponse a un fait, Langellier répond Jehovah, crêperie au Texas...Déjà en 2020, elle était complètement atteinte. Elle ne s'est jamais remise de son incarcération judiciaire en hôpital psychiatrique. Faire référence à Langellier est pour le coup assez ridicule.
Je vais donc revenir à ma démarche initiale, qui est également celle de madame Langellier. Nous ne pratiquons pas la rétention d’informations à but lucratif. Nous n’avons pas une théorie fumeuse à promouvoir. Nous ne prétendons pas avoir été exceptionnellement autorisés à consulter les archives du F.B.I. quand un écrivain nous a aimablement envoyé des documents déclassifiés et par conséquent publics. Nous fournissons gratuitement le résultat de nos recherches. Nous apportons à nos lecteurs des éléments leur permettant de se faire leur propre opinion et nous nommons honnêtement nos sources. Nous exposons également nos réflexions, mais sans vouloir les imposer, et nous acceptons la contradiction. Surtout, nous faisons la guerre aux certitudes et aux théories auxquelles certains s’accrochent désespérément, fermant les yeux sur ce qui ne va pas dans leur sens. Nous ne nous opposons systématiquement qu’aux affirmations fallacieuses, et non aux personnes.
J'ai écrit un livre que Marc Duriez n'a pas acheté. Il s'est procuré une préversion pirate, ce qui n'a rien de très glorieux. Si l'on considère le temps, l'énergie et les couts liés aux recherches qui ne sont pas financés par des fonds publics, un livre, sauf rares exceptions n'est jamais à but lucratif. Je ne vis pas de l'écriture de mes livres, heureusement. L'écriture et les recherches historiques sont un plaisir. Même si un livre coûte une dizaine d'euros, mon enquête sur l'affaire Seznec reste une mission de service public et elle m'a couté des milliers d'euros de ma poche.
Selon Marc Duriez : "Quant à la contradiction qu’on m’apporte, j’attends qu’elle soit argumentée. Me dire que je fais trop attention aux détails, comme si c’était un défaut, n’est pas une réponse acceptable. Au contraire, je souhaite que l’on me signale les détails qui m’échappent."
J'ai repris l'enquête de 1923 et j'ai découvert de nombreux éléments. Je ne peux pas refaire toute l'enquête de la police. Par contre, je peux pointer les manquements graves. Avec les éléments connus aujourd'hui et publiés dans mon livre, ne pas avoir arrêté Leon Turrou à Paris avant son voyage retour sur le Berengaria le 8 juillet 1923 relève soit de l'incompétence de la justice soit d'une forfaiture de Vidal ou les deux.
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