jeudi 2 novembre 2023

Commentaire de l'article 5/8 de Marc Duriez du 13 mars 2020 : VIVIANI  : SOURCE ET INTERPRÉTATION

Nous en sommes au 5e article de Marc Duriez concernant mon livre : Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé. Il s'agit d'une enquête historico-policière sur l'affaire Seznec. J'ai repris les investigations que la police et la justice de l'époque n'ont pas faites. J'ai découvert un certain nombre de nouveaux éléments. La police et la justice avaient indiqué que l'Américain Charly était le produit de l'imagination de Seznec et qu'il n'y avait jamais eu d'affaire de Cadillac vers la Russie des Soviets. Marc Duriez dispose d'un blog sur l'affaire Seznec qui est de bonne qualité. Il tente de démonter mon argumentation. Il est toutefois systématiquement hostile et n'hésite pas à utiliser des procédés louches voire carrément mensonger comme par exemple sa tentative pour démontrer que 4h00 sont nécessaire pour débarquer les passagers des transatlantiques à Cherbourg. 

Langellier, une blogueuse mytho aussi prolixe que sotte a écrit probablement 150 articles sur mon livre et moi-même. Sur ces 150, il n'y a pas un seul argument. Elle insulte, injurie, diffame. Incapable d'aucune analyse, ni réflexion personnelle. Elle fait du copié/collé d'anciens articles de Marc Duriez. J'ai donc décidé de ne plus laisser étaler les délires de cette blogueuse sans répondre.

Je constate que les écrits de Marc Duriez sont argumentés mais ils ont mal vieilli comme nous allons le voir dans ce prochain article : 

VIVIANI  : SOURCE ET INTERPRÉTATION 

https://affaire-quemener-seznec.blogspot.com/2020/03/13.html

J'ai écrit une biographie détaillée et factuelle sur Leon Turrou. Elle est disponible sur mon blog en français et en anglais. Il existait une autre biographie de Turrou écrite par Richard Bareford sur le site findagrave. Cette dernière était incomplète et présentait de nombreuses erreurs. La famille Turrou a une haute estime de leur aïeul, le Colonel Turrou qui aurait été l'artisan de l'abandon de la neutralité des Etats-Unis face à l'Allemagne nazie. En 2002, Bertrand Patenaude avait écrit un livre de référence : "The big show in Boboland" qui retraçait toute l'histoire de l'A.R.A. (American Relief Administration). C'est-à-dire l'aide américaine à la Russie entre 1921-1923 suite à la grande famine. Le chapitre 40 "Dangerous Men in Russia" est consacré aux membres douteux de l'A.R.A. Plusieurs pages sont directement liées à Turrou qui est présenté sous un jour assez noir, auteur de malversations. La famille Turrou était assez contrariée par ce livre. Richard Bareford en contact avec un petit-fils Turrou s'est chargé de la  mission d'écrire une biographie pour tenter de modifier l'image désastreuse laissée par Patenaude.

Dans le cadre de mes recherches préliminaires sur Leon Turrou, j'ai déniché un article de presse du Washington Times du lundi 18 avril 1921. 

Turrou surprend une conversation en Polonais entre 3 hommes concernant un attentat contre l'ancien ministre français, René Viviani en voyage officiel aux Etats-Unis. Il suit les 3 hommes qui s'en aperçoivent. Ils attrapent Turrou et le frappent. Turrou est envoyé à l'hopital. Il n'est pas sérieusement blessé mais se trouve en état de choc. L'article se termine par les états de service de Turrou, ancien membre de la légion polonaise, blessé pendant la guerre.

Marc Duriez fait son analyse de l'article visible en suivant le lien ci-dessus. Mon analyse est différente car j'ai des connaissances approfondies du contexte. 

Cette histoire est à dormir debout. On ne sait pas trop pourquoi des personnes parlant polonais iraient ouvertement discuter dans une gare d'un projet d'attentat. Quels seraient les buts de cet attentat ? Cette affaire n'aura eu aucune suite et n'est reprise par aucun journal.

Il y a au moins une erreur factuelle dans l'article. Turrou n'a jamais été dans une légion polonaise et n'a jamais été blessé pendant la guerre.

Le contexte est que Turrou à cette époque est engagé dans l'infanterie de marine. Il vient d'obtenir sa naturalisation dans des conditions douteuses avec de nombreux mensonges sous serment. Un mois avant la publication de cet article, le 18 mars 1921, Turrou postule comme agent au FBI. Il n'a pas fait d'études et sa candidature n'a aucune chance d'être retenue. Un des atouts de Turrou est sa connaissance de plusieurs langues étrangères, le Russe, le polonais, le français, l'américain, l'allemand ainsi que le chinois. Cette affaire Viviani sent l'entourloupe pour ajouter des cordes à son arc et à son press book. Turrou n'a pas le profil pour être agent au FBI mais il peux quand même être utile. Grâce à sa connaissance des langues, il a déjoué un attentat.

Turrou publiera par la suite un livre dont la version française est "J'étais un G.Man". On retrouve au chapitre 1er, une version assez proche de l'histoire Viviani mais dans un autre contexte. Mais ce n'est pas tout. Il y a une information que ne connaît pas Marc Duriez puisqu'il n'a pas lu mon livre. Turrou refait quasiment le même coup en 1939. Il est à Paris pour la promotion du film sur les espions Nazis et la sortie de son livre en français. J'ai retrouvé le rapport dans les archives de la Sureté Nationale page 157 et suivantes de mon livre.



1 commentaire:

Skeptikos a dit…

Pauvre Marc Duriez. Après des verbiages au sommet de la prétention pour démonter votre analyse de l’article Viviani, v’l’a til pas qu’il nous sort , en conclusion de son commentaire sur votre commentaire, la plus idiote des affirmations gratuites : « nul ne l’a jamais revu, sauf en imagination ». Au moins pour deux, Lajat et Danguy des Déserts, vous pouvez concevoir que ça sort de leur immagination ? Décidémént, ce pauvre Marc Duriez ne connaît pas bien l’affaire...et son côté sodomiseur de mouches devrait le faire couler dans l’oubli.