Avant de découvrir Leon Turrou, l'Américain qui avait rendez-vous avec Pierre Quéméneur le 26 mai 1923, j'ai étudié d'autres pistes notamment Francis Gherdi. Concernant son implication dans l'affaire Seznec, elle conduit rapidement à une impasse tellement le dossier d'instruction est en contradiction avec le personnage. Rien ne colle et il faut twister les faits pour y faire rentrer de force notre marchand de pièces détachées américaines.
Francis Gherdi a fait fortune pendant l'occupation dans des conditions suspectes. Il s'achète un manoir à Epinay sur Seine en juin 1943. Il y transfère ses bureaux. Je n'ai pas creusé plus loin mais en 1943, on ne fait pas fortune dans les pièces détachées Américaines mais plutôt dans la revente de métaux aux boches. La France verse 400 millions de Francs par jour à ces derniers pour les entretenir. Les doryphores pillent ou achètent à n'importe quel prix tous les métaux dont les usines d'armement ont grandement besoin. Le chef du gang des ferrailleurs collabos est un juif, Joanovici. Après la guerre, il tentera d'émigrer secrètement en Israël. Mais ils n'en voudront pas et le renverront en France pour être jugé.
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