vendredi 14 octobre 2022

La supériorité de ma thèse sur l'implication de Leon Turrou dans l'affaire Seznec

Ma thèse sur l'implication de Leon Turrou (voir Biographie) dans l'affaire Seznec est de très loin supérieure à toutes les explications données à ce jour. Un livre a été publié en 2020-2022; L'affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé.

 

 

Affaire Seznec Les archives du FBI ont parlé monsieurBrocanteur éditeur
Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé

 

 


Toutes les explications avant 2020 se heurtent au même problème qui consiste à distordre la vérité. En effet, il y a systématiquement des éléments contraires aux faits établis. Nous savons que la police a été obligée de modifier certains faits. Il fallait les faire correspondre à leur hypothèse en apparence sérieuse mais très bancale en y regardant de plus près. Par exemple, les témoins indiquent qu'une personne s'est présentée à deux reprises le 26 mai 1923 pour réclamer le chèque expédié par Pouliquen. Ce chèque ne pouvait pas être arrivé puisque le notaire n'avait reçu le télégramme que le jour même et qu'il avait tout juste procédé à l'expédition. Cela innocentait Seznec. La date a été modifiée ultérieurement au 2 juin par la police. Même Pouliquen qui croit dur comme fer à la culpabilité de Seznec utilise le terme de rétractation en ce qui concerne le témoignage de l'employé des postes, Bégué. Ce terme est assez maladroit car se rétracter consiste à nier ce que l'on avait dit précédemment. Pouliquen se contredit en confirmant l'authenticité du témoignage de Bégué ainsi que sa rétractation. Il faut choisir l'un ou l'autre mais pas les deux. Tout au long de l'enquête, nous allons trouver ces distorsions auxquelles s'ajoutent une série d'actes manqués.

Avec la thèse Leon Turrou, je n'ai jamais rencontré un seul fait dérangeant qui remettrait en cause mon enquête. Je n'ai rien eu à cacher sous le tapis. Bien entendu, il y a des pièces à conviction qui ont disparu. Ces disparitions sont dues aux manquements de la police et de la justice. Par exemple, si la police avait cherché et trouvé l'annonce déclenchante O.I.R., elle aurait eu accès au registre des petites annonces du journal L'Auto. Aujourd'hui, nous aurions le nom et l'adresse qui se cache derrière ce sigle. Le fait que cette annonce existe, qu'elle corresponde exactement à des éléments connus du dossier et qu'elle n'ait jamais fait l'objet de la moindre investigation est suffisant pour remettre en cause la totalité de l'enquête. Ce point a lui seul est un fait nouveau de nature à introduire le doute.

J'ai pourtant bien cherché, dans les moindres recoins de l'affaire Seznec, il n'existe pas un seul fait connu du dossier qui ne se trouve en contradiction avec ma thèse sur l'implication de Leon Turrou, non, pas un seul. Pourtant, il aurait dû être assez facile de trouver une impossibilité matérielle. Par exemple, Leon Turrou était à New York après l'arrivée du Berengaria ou le nom de Leon Turrou est sur la liste de passagers d'un autre transatlantique pour le voyage aller. Que sais-je ? mais non, il n'y a rien. J'ai épluché des dizaines de milliers de pages en cherchant le moindre défaut, le petit caillou dans la chaussure. Tout colle à la perfection.

Je sais bien que l'affaire Seznec, c'est un peu comme la philatélie, le nombre de passionnés sont aujourd'hui plus nombreux dans les cimetières. Toutefois, je pensais sincèrement qu'à la sortie de la première édition de mon livre en 2020, un chercheur pointerait une (ou peut-être même La faille) the big fail. Le truc qui aurait pu m'échapper. Eh bien, non, rien. Les tentatives peu nombreuses, souvent misérables et sans grand intérêt ont tourné court.

Saura-t-on un jour toute la vérité ?   Quand une enquête policière part dès le début dans la mauvaise direction, il est ensuite très difficile de reprendre le bon cap. Les fiascos judiciaires comme l'affaire Grégory sont là pour le prouver.  Je pense que l'affaire Seznec a dérapé le 25 juin 1923 au matin quand l'inspecteur stagiaire Bonny a été missionné pour retrouver l'Américain Charly. Si Bonny avait poussé la porte du bureau de poste numéro 3 au 6 Boulevard Malesherbes. S'il avait été au guichet "Poste Restante" et il avait demandé à l'employé si du courrier était arrivé pour un Américain au nom approximatif de Charly ou Sherdy, il n'y aurait probablement jamais eu d'affaire Seznec. "J'ai eu la certitude pour ainsi dire formelle que Seznec était innocent..." et il ajoute "Je me suis trompé de bonne foi..."

Relisons l'article du Télégramme de Brest du 16 avril 2020 sur une page, il n'a pas pris une ride (ce qui n'est probablement pas mon cas)  :

 

Le Télégramme de Brest 16 avril 2020 Gwendal Hameury Des archives déclassifiées du FBI relancent l'affaire Seznec partie 1
Le Télégramme de Brest 16 avril 2020 partie 2 Bertrand Vilain archives du FBI Leon Turrou
Le Télégramme de Brest 16 avril 2020 Gwendal Hameury Des archives déclassifiées du FBI relancent l'affaire Seznec partie 2


 

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