samedi 19 février 2022

Le prix uniforme des véhicules

Dans la primo enquête du notaire Pouliquen effectuée début juin 1923, Guillaume Seznec affirme que les Cadillac en état de marche seront payées au prix uniforme de 30 000 FF (Bernez Rouz page 84 ed Apogée). 

Un ancien employé de l'A.R.A., originaire de Californie est de retour aux Etats-Unis après la fin de la mission Russe. Il est interviewé dans un journal local Californien publié en août 1923. Il indique que les véhicules de l'A.R.A. ont été achetés par les Russes à un prix uniforme. Il s'étonne dans l'article d'une telle pratique (Les détails sont dans mon livre).

Question possible à la commission de révision : Pouvez-vous expliquer comment Guillaume Seznec début juin 1923 savait que le prix des véhicules achetés par les russes était fixé à un prix uniforme ? Pourquoi Seznec utilise la même expression qu'un ancien employé de l'A.R.A. ?

Pour paraphraser De Gaulle, la seule réponse de la justice à ce jour est de sauter comme un cabri en criant "Il n'y a pas d'affaire de Cadillac, Seznec a tout inventé, il ment...". Nous attendons un peu plus de sérieux.

J'ai des dizaines de questions comme celle du prix uniforme. Je sais d'avance que la justice sera incapable d'y répondre. A chaque impossibilité d'apporter une répondre factuelle, c'est un doute supplémentaire qui s'ajoute. 

Il y a eu une affaire Seznec car la police et la justice ont mené une enquête à charge. C'est un fait prouvé. Aucun élément à décharge n'a été investigué. Pourquoi la police n'a-t'elle pas cherché l'annonce dont parle Quéméneur ? Pourquoi aucune recherche n'a jamais été entreprise à la poste restante du 6 Boulevard de Malesherbes ? Pourquoi aucune recherche n'a été faite pour retrouver O.I.R. ? Pourquoi la liste des passagers du Berengaria n'a-t-elle pas été examinée ? Pourquoi aucune demande n'a été faite auprès du gouvernement des Etats-Unis pour savoir si ce dernier avait connaissance d'une transaction de Cadillac avec le gouvernement des Soviets ? L'enjeux est la tête d'un homme, quand même.

La demande de révision est en marche et désormais plus rien ne saura l'arrêter. Elle conduira la justice à reconnaitre l'innocence de Guillaume Seznec.

 

Bertrand Vilain


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