mardi 31 octobre 2023

Commentaire de l'article 3/8 de Marc Duriez du 7 mars 2020 : La diversion


Langellier, la reine du Ctrl C et V recycle des articles anciens de Marc Duriez. Finalement, je vais la virer, elle ne sert à rien. Il n'y a rien à répondre à cette personne et son radotage creux devient lassant. Mon but était uniquement de dénoncer l'imposture et le charlatanisme de Langellier.
C'est fait, maintenant, j'en ai fini avec elle.

Je vais répondre à Marc Duriez 3 ans après et étudier la pertinence de ses remarques. Mon livre "Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé" est une enquête historico-policière. Il faut comprendre que 100 ans après, je ne peux pas refaire toute l'enquête. Bien entendu des pièces à conviction ont disparu. Si la police et la justice avaient fait correctement leur travail, nous n'en serions pas là. Dans l'enquête de 1923, il y a des manquements tellement gros que l'on croit rêver. J'en ai dénombré plusieurs dont un à lire ci-dessous.  

 LA DIVERSION du 7 mars 2020

Ce 3eme article du blog de Marc Duriez laisse apparaître un certain agacement. Il pensait ne faire qu'une bouchée de mon livre et il réalise que la situation est plus complexe. Je n'ai pas repris les polémiques inutiles. Si je peux lui donner un conseil, je lui suggérerais d'être plus concis. Son argumentation traine parfois en longueur.

Selon Marc Duriez : "Cela dit, j’admets qu’un passager du Berengaria aurait pu débarquer en environ deux heures ce jour-là. Ce que je n’admets pas, c’est que l’on affirme que ce débarquement prend nécessairement moins de deux heures quand il peut en nécessiter le double."

Marc Duriez veut absolument qu'il soit impossible à Turrou de téléphoner ou envoyer un télégramme à Seznec le jour même. Le débarquement des passagers du Berengaria prend moins de 2h00. Il peut nécessiter le double mais uniquement dans des cas extrêmes comme le 8 juin 1925. Le 21 mai 1923 était une journée ordinaire à Cherbourg. Donc, en débarquant à 16h00, Turrou était dans la gare maritime vers 17h30-18h00. Il avait largement le temps de contacter Seznec pour que ce dernier téléphone à Quéméneur vers 20h30. La question que je soulève est : Il est assez incroyable que ni la police, ni la justice n'aient demandé un relevé des appels et télégrammes reçus par Seznec et Quéméneur le 21 mai 1923 ? Cette question fait mal, très mal à ceux qui comme Michel Pierre nous disent que la police et la justice ont bien fait leur travail. Si nous avions ces relevés, nous pourrions vérifier les appels donnés et reçus ainsi que leur provenance. Il n'est donc pas sérieux de me reprocher de ne pas les avoir en main et d'avancer parfois par tâtonnements.

Selon Marc Duriez : "En 1923, Turrou voyageait probablement à l’aller comme au retour aux frais de l’A.R.A"

Turrou a quitté l'A.R.A. en janvier 1923. Son billet de retour aux Etats-Unis le 17 mars 1923 était en effet payé par l'A.R.A. Le 2eme voyage de Turrou dont le retour était le 7 juillet 1923 était effectué à titre personnel. Il n'existe pas de document dans le fonds Hoover qui laisse à penser le contraire.

Selon Marc Duriez, Bertrand Vilain affirme  : «  Je considère que le témoignage de Petit-Guillaume est solide.  » Une analyse un peu sérieuse de cette histoire, qui n’est aucunement un témoignage au sens légal en l’état (ce n’est pas en tout cas une preuve testimoniale), montre qu’elle n’est pas fiable. La juger solide relève donc de la croyance, comme je le disais.

Je considère toujours le témoignage comme solide. Personne n'a réussi à l'invalider. Michel Pierre s'y est cassé les dents avec une théorie ridicule sur la résilience. D'un autre coté, il n'existe pas non plus de preuves matérielles pour le confirmer même si la découverte du Colonel Turrou et cette affaire de Cadillac vers la Russie des Soviets le renforcent.

Selon Marc Duriez [Bertrand Vilain] ajoute  : «  J’ai rassemblé sur Turrou un faisceau de présomptions bien plus convaincant que l’hypothèse de la justice qui est que Charly n’existe pas.  » Je répondrai qu’il existe en réalité un faisceau de présomptions autrement plus impressionnant contre Guillaume Seznec dans cette affaire. Ce n’est pas une suite de suppositions et de déductions à partir de lectures mal comprises, mais une très importante collection d’éléments de preuve à charge, rassemblés par des policiers et des hommes de loi. Et même si l’accusation a prétendu que «  Charly  », comme il dit, n’existait pas, le jury n’a pas retenu dans son verdict la préméditation, ni le guet-apens. Il n’a donc pas formé son opinion sur ce point. Le contester n’apporte strictement rien à l’affaire.

En 1924, comme en 2023, il n'existe aucun faisceau de présomptions indiquant que Guillaume Seznec a tué Pierre Quémeneur. Il ne faut pas confondre une construction intellectuelle et un faisceau de présomptions. De plus, nous ne savons pas ce qui a motivé la décision du jury. Le fait d'avoir nié l'existence de l'Américain Charly ainsi que cette affaire de Cadillac ont certainement eu une influence. 

2 commentaires:

Skeptikos a dit…

Oh non, pitié, ne virez pas la blogueuse en chef. Ce que vous en dites nous fait trop rigoler. Chaque matin, c'est comme les croissants au petit dej', trampés dans le Coteaux-du-Layon.
J'en reviens à la décision des jurés : n'oublions pas qu'il y aurait eu une allusion à une histoire de cocu.

Admin a dit…

Ah bon! vous avez abandonné le Calva au petit dej ? cela me rappelle l'histoire d'une polonaise qui prenait du brutal au petit déjeuner, une pote de bringue à Langellier.