L'affaire Seznec est complexe. Il y a de multiples tiroirs. Pour la comprendre, il faut non seulement comprendre le dossier mais aussi l'environnement des années 20. Pour résoudre un problème complexe, il faut le découper en une succession de problèmes plus simples.
Depuis 100 ans, cette affaire qui était devenue le plus célèbre cold-case français a vu émerger toute sorte d'hypothèses parfois sérieuses, parfois loufoques. Elle a conduit vers l'irrationnel.
Pour résoudre l'affaire Seznec, il faut revenir aux fondamentaux.
1/ Il faut prendre un problème à la fois avant de passer au suivant
2/ Il faut partir du dossier d'instruction. Ce dossier est essentiellement à charge mais il contient de nombreux éléments factuels auxquels il faut se référer.
La justice par l'intermédiaire du procureur général Guillot a élaboré une construction intellectuelle qui consiste à affirmer que Seznec a tué Pierre Quéméneur pour s'emparer de la propriété de Plourivo. Non seulement, il n'apporte aucune preuve mais en plus, cette hypothèse est compliquée à mettre en oeuvre et se heurte à de nombreuses contradictions contenues dans le dossier. Par exemple, le témoignage de l'employé du bureau des postes Bégué devient incohérent en modifiant la date.
Ensuite, il y a eu les théories du juge Hervé, complétées par d'autres attirés par la médiatisation de l'affaire. Elles ont amené à une série de demandes en révision. Elles n'avaient que peu de chances d'aboutir. Denis Langlois est le premier à construire une argumentation logique qui s'oppose à la passion désordonnée et la fouge de Denis Le Her-Seznec.
La méthode des 27 points de convergence
Pour résoudre une partie importante de l'affaire Seznec, je me suis donc occupé d'un seul problème à la fois en commençant par l'énigme du trafic de Cadillac vers la Russie soviétique et ensuite l'énigme de l'Américain Cherdy. Résoudre ces deux énigmes, c'est résoudre l'affaire Seznec.
L'énigme du trafic de Cadillac vers la Russie des Soviets
J'ai donc commencé par recenser les éléments dont nous disposions dans le dossier d'instruction. J'en ai trouvé 10 :
4/ intermédiaire avec un de ses agents à Paris
5/ commission de 2000 francs
6/ ravitailler les soviets
7/ prix uniforme de 30 000 F
8/ vente d’automobile Cadillac a des Américains en février (ackerman)
9/une annonce d’un journal (Quéméneur à Salaun)
10/ peu importe l’état, pourvu qu’elle puisse rouler d’un garage à un autre (Quéméneur à Salaun)
Une affaire de cette importance a pu laisser des traces. En faisant des recherches, j'ai découvert la vente de 24 Cadillac d'occasion par les Américains aux Soviets. Certaines provenaient des stocks de la première guerre. Etrange coïncidence, cette transaction avait eu lieu en mai 1923. La même semaine ou Pierre Quéméneur et Guillaume Seznec prenaient la route pour Paris, justement pour participer à une affaire identique.
J'ai trouvé de nombreuses informations dans l'ouvrage magistral de l'historien-professeur Bertrand Patenaude à l'Université de Stanford en Californie : "Big show in Bololand". Je le remercie d'avoir toujours répondu à mes questions et demandes. Il signe ses courriels avec humour "L'autre Bertrand" et je signe les miens t.o. Bertrand "The other Bertrand". Il m'a transmis de nombreux documents et photos.
J'ai complété mes recherches par l'accès au fonds Herbert Hoover, ancien président des Etats-Unis. J'ai trouvé une documentation importante sur l'ARA et la vente de véhicule Motor Transportation de l'American Relief Administration.
Tous les points étaient exacts. Par exemple, le prix payé par les Soviets pour l'achat d'une Cadillac était cohérent avec les affirmations contenues dans le dossier Seznec.
L'énigme de l'Américain Chardy ou Cherdy
Comme il y avait bien eu une affaire de Cadillac qui correspondaient exactement avec les ponts connus du dossier d'instruction, la deuxième étape consistait à rechercher l'intermédiaire Américain. J'utilise le nom Cherdy qui est celui orthographié par Bonny.
Voici ci-dessous les informations
10 points sur l'existence de Charly
11/ Il
reçoit du courrier au 6,16,26 Boulevard Malesherbes
12/ Selon
Pierre Quéméneur, l’Américain est ami de Paris (Salaun)
13/ Il
occupe certainement une bonne situation en Amérique (Salaun)
14/
Il a montré des papiers qui donnent toute sécurité
15/ J’ai
autant confiance en lui qu’en moi
16/ Il écrit de façon
impeccable (Seznec)
17/ Il sait présenter son marché
(Seznec)
18/ Il parle plusieurs langues : Anglais, Français et
probablement le Russe
19/ Il est en relation avec des autorités
Russes et US à Moscou. Il connaît les détails de la
transaction
20/ Il n’y a pas d’intermédiaire entre
Quéméneur et l’Américain Charly (salaun)
21/ Des pièces
émanant d’un gouvernement et qui démontraient qu’il [Charly]
avait assez d’influence pour me [Pierre Quéméneur] permettre non
seulement d’obtenir l’affaire mais de la continuer en la
renouvelant (Salaun en 1926)
3 points dans l’espace
L’américain se déplace entre la Russie, la France et les Etats-Unis
22/
Moscou Il est en contact avec des autorités
soviétiques
23/ Etats-unis Il réside aux Etats-Unis
24/ France Il doit au moins être de
passage pour rencontrer Pierre Quemeneur à 2 reprises
3 points dans le temps
26/ rendez-vous avec l’Américain Charly obligatoirement avant le 9 mars 1923
Les 27 points du dossier d'instruction convergent tous vers Turrou. Je ne vais pas reprendre en détail toute l'enquête dans cet article succinct de blog et je vous renvoie à la lecture de mon livre Bertrand Vilain L'affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé
Par exemple, est-ce que l'Américain pourrait être Gherdi, le marchand de pièces détachées ? non, car il ne correspond qu'à 3 ou 4 points mais pas à tous comme Turrou. Gherdi n'est pas américain. Il ne réside pas aux Etats-Unis...Arrêtons-là!
7 manquements majeurs dans l'enquête
A partir des 27 points de convergence, j'ai identifié 7 manques majeurs dans l'enquête faite par le commissaire Vidal et l'inspecteur stagiaire Bonny, par le juge d'instruction de Morlaix, Binet et par le procureur Guillot. Ces 7 manques relèvent d'un aveuglement complet et d'une rare obstination dans l'erreur. Le seul qui a reconnu son erreur est l'inspecteur Bonny peu de temps avant d'être fusillé. Il faut rappeler que Vidal lui avait confié une mission de toute importance qui était d'éclaircir cette affaire de cadillac et de retrouver l'Amérivain Chardy.
1/ Bureau de poste numéro 3 au 6 Boulevard Malesherbes à Paris
Aucune vérification par Bonny le 25 juin 1923 si réception de courriers au nom approximatif de Chardy en poste restante ou boite aux lettres.
2/ perquisition à KerAbri
documents saisis :
- des tractations d'automobiles
- des projets de vente de la propriété de Traou-Nez
- des correspondances diverses, types de signature Quéméneur, des photographies, un livret militaire
- comptes de Quéméneur à la Société Bretonne, carnets de chèques
- dossier De Jaegher
Aucune recherche concernant les journaux qui devaient inévitablement se trouver dans le bureau de Quéméneur et si des petites annonces avaient été encerclées ou annotées.
3/ les annonces de journaux
Aucune vérification dans les annonces des journaux dont L'Auto, aucune recherche pour retrouver O.I.R.
Le journal L'Auto est devenu le journal L'Equipe. Toutes les archives ont été détruites lors du déménagement du journal en 1987
4/ communications et télégrammes donnés et reçus par Seznec
Aucune vérification des relevés PTT notamment le lundi 21 mai 1923
5/ Transatlantique Berengaria
Aucune recherche concernant la liste des passagers du Berengaria arrivée à Cherbourg en provenance de New York le 21 mai 1923 à 16h00
6/ Ambassade US concernant une affaire de Cadillac vers la Russie des Soviets
En 1923, il n'y avait quasiment aucune chance d'en trouver la trace au sein du gouvernement français. La France n'avait pas de représentation diplomatique en Russie, ni d'informateurs. Mais comme il s'agissait de Cadillac, la France aurait pu demander à l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, s'il avait connaissance d'une affaire de Cadillac avec la Russie des Soviets. La demande serait remontée au Departement d'Etat puis vers la mission Russe de l'American Relief Administration. En retour, l'ambassade des Etats-Unis aurait confirmé cette affaire de cadillac. De plus, cette demande aurait probablement surpris et déclenché une enquête pour connaitre l'origine d'une affaire confidentielle. Comment un marchand de bois de Landerneau et un maitre de scierie de Morlaix pouvaient être aussi bien informés, avec des détails aussi précis ? Il existait un service "Secret Intelligence Bureau" dans chaque ambassade en charge d'investigations diplomatiques. Le responsable du service de 1920 à 1940 était Robert C. Bannerman.
7/ Demande d'information sur Turrou à l'ambassade des Etats-Unis à Paris
Après avoir identifié Turrou, la Sûreté Générale aurait pu demander des informations sur Leon Turrou. L'ambassade des Etats-Unis à Paris avait un dossier sur Turrou. Un document daté du 13 février 1923 avait été envoyé par l'assistant de l'attaché militaire de l'ambassade des Etats-Unis à Paris et adressé à l'assistant Chief Staff G-2 au Ministère de la Guerre à Washington. Leon Turrou était soupçonné d'avoir été engagé par les services secrets soviétiques. Robert C. Bannerman du "Bureau of Diplomatic Security" sera en charge de faire des recherches à la demande du FBI sur Leon Turrou notamment concernant de nombreux mensonges sur sa biographie.
Ce que l'on peut conclure :
Selon l'acte d'accusation du procès Seznec, le procureur général Guillot affirme que ce trafic de cadillac sort de l'imagination de Seznec. C'est incohérent avec le dossier qui montre que c'est Pierre Quéméneur qui en parle le plus et que tous les détails sont exacts ?
Les 27 points de convergence et les 7 manquements graves prouvent qu'il y a bien eu une affaire de Cadillac vers le Russie des Soviets et que Leon Turrou est l'instigateur.
Que pense Leon Turrou de l'affaire Seznec ?
Il est décédé à Paris en 1986. Il est enterré à Neuilley/Seine. Il a toutefois laissé une trace lors d'une émission de radio, le 7 mars 1939, il dit : « A ce moment là [en 1923] , j’avais des économies et j’ai démarré une affaire qui s’est terminée en calamité. »
Le 24 août 1938, l'ami de léon Turrou, Joseph Davidowsky interrogé sous procès-verbal de l'agent du FBI Louis Loebl indique :
"Vers 1923, Turrou a trouvé quelques Russes installés à New York intéressés pour lancer une affaire d'export de champignons lyophilisés entre la Pologne et les Etats-Unis. Turrou quitta New York avec $ 6 000 prêtés par ses partenaires. Mais au lieu de mettre en place cette affaire, des télégrammes arrivent chez Davidowsky, la femme de Turrou et quelques amis russes de New York. Turrou informe qu'il a été à Monaco et qu'il a perdu tout l'argent au casino. Il supplie qu'on lui envoie de l'argent pour rentrer à New York. Davidowsky indique qu'après beaucoup de persuasion, il a réussi à convaincre Mme Turrou. Il a récolté $ 200 qui ont été câblés à Turrou à Monaco. L'épouse de Turrou qui travaillait dans la manufacture de chemises de Davidowsky a donné une partie de la somme et Davidowsky a complété pour $ 100 ou $ 120 avec l'aide d'amis russes. Cela a permis à Turrou de revenir à New York."
Le déplacement de Turrou est bien confirmé avec son nom sur la liste des passagers du transatlantique Berengaria au départ de Cherbourg et en direction de New York, le 7 juillet 1923. Davidowsky raconte ce qu'il sait de l'affaire ou ce que Turrou a bien voulu lui dire.
Les sympathisants et les détracteurs
Mon livre dans sa première version présentait des défauts de jeunesse qui ont été corrigés. L'essentiel n'a pas bougé. Suite à la découverte de nouvelles archives, j'ai complété mon enquête qui a été publiée dans sa dernière version en 2023.
Comme il faut s'y attendre, quand on est le premier à publier la vérité, cela dérange tous ceux qui avaient leurs vérités bien forgées. Denis Le Her-Seznec qui croyait dur comme fer à une affaire d'Etat concernant le vaste trafic de Cadillac a bien été obligé d'admettre que les choses s'étaient passées différemment. Denis Langlois m'a donné des avis toujours pertinents mais il n'a fait aucun commentaire public. Il a toujours de vieilles rancoeurs envers Denis Le Her-Seznec qui le lui rend bien. Bernez Rouz m'avait écrit un long courriels dont voici un court extrait :
"J’ai bien sur bu ton livre avec ferveur. Bravo pour ton enquête et tes conclusions qui apportent un beau faisceau d’éléments nouveaux sur l’affaire. La coincidence de la présence de Turrou en France a l’époque des faits plaide en faveur de son intervention dans l’affaire. Voici sans doute éclairée cette affaire de Cadillac qui laissait perplexe."
Le Télégramme a écrit un long article sur ma thèse. Il y a eu des articles dans Le Figaro et Le Parisien.
Claudine Jourdan a écrit plusieurs articles sur son blog : https://belair.over-blog.com/ . Elle a écrit une version personnelle et poétique de l'affaire Seznec : "Une autre histoire"
Il y a aussi le blog affaire de Cadillac dont la thèse reposait sur une implication de la Banque Privée Coloniale et de l'escroc Vacquié.
Il y a eu quelques tentatives de démonter mon enquête. Elles sont restées vaines. J'ai quand même répondu à leurs arguments même quand ils étaient puérils, de mauvaise foi ou mensongers. On peut citer le blog systématiquement hostile et souvent insultant de Liliane Langellier ou celui d'un étudiant en histoire Marc Duriez J'ai répondu point par point sur ce blog à leurs critiques qui ne tiennent pas la route.
Enfin, le dernier qui s'acharne dans l'erreur est Michel Pierre, historien et auteur d'un livre sur l'affaire Seznec, "L'impossible innocence" publié en 2019. Son livre n'apporte rien de nouveau sur l'affaire elle-même. Il disserte plutôt sur l'histoire de l'affaire et des demandes de révision. Michel Pierre qui se prétend spécialiste de la Russie Soviétique n'a fait aucune recherche sur l'affaire de Cadillac vers la Russie à l'image de la justice de 1923. Il ne mentionne même pas l'A.R.A. dont il semble ne jamais avoir entendu parlé. Après la lecture de ma thèse publiée en 2020, sa réaction a été de me dire qu'il n'y croyait pas. Je lui ai répondu que les croyances des uns et des autres relèvent de la religion. Un historien est un scientifique qui doit être capable de démonter une thèse avec des arguments solides. Il n'en a pas été capable. Depuis, nous avons stoppé nos échanges, je crois qu'il boude.
Pourquoi il n'y a pas eu de nouvelle demande de révision ?
Denis Le Her-Seznec voulait faire une ultime demande de révision basée sur les résultats de mon enquête. Son avocat, maître JY Le Borgne nous avait reçus à Paris. D'emblée, il m'avait posé la question suivante : "Est-ce que le résultat de l'enquête sur le Colonel Turrou, ancien agent du FBI prouve que Seznec n'a pas tué ?"
Effectivement, vu sous cet angle juridique, comment pour prouver que Seznec n'a pas tué ? Donc, il fallait aussi baser la demande de révision sur le témoignage de petit-guillaume. Cela formait un tout cohérent. Si Seznec était sur le chemin du retour et que Pierre Quemeneur était décédé accidentellement à Morlaix, une demande avait des chances d'aboutir. A ce moment-là, j'ai vu le visage de Denis se renfrogner. Il m'a dit à plusieurs reprises qu'il ne voulait pas entendre parler du témoignage de son oncle puisque cela reviendrait à innocenter son grand-père pour accuser sa grand-mère. C'est un déchirement Cornélien.
Aujourd'hui, nous savons que Guillaume Seznec est innocent du meurtre de Pierre Quemeneur et probablement des faux : "Je maintiens que je n'ai pas assassiné Quemeneur le 25 mai 1923, je n'ai pas rédigé l'acte sous seings privés, j'y ai seulement apposé ma signature". L'acte de vente a été probablement rédigé par Pierre Quemeneur et il a été recopié sur la machine Royal-10. Seznec n'a donc pas rédigé l'acte. c'est subtil mais vrai.
Que va-t'il se passer ensuite ?
Dans quelques mois, en octobre 2024, il y aura le centième anniversaire du procès Seznec. Cela donnera probablement l'occasion de publier quelques articles de presse avec le même radotage. La presse est devenue plutôt anti-Seznec. C'est le retour du balancier. Ensuite, cette affaire retournera dans l'oubli. Il y aura peut-être un jour du nouveau avec l'ouverture des archives Russes.
Pour comprendre l'affaire Seznec
Voir la fiche Wikipédia puis lire les 3 ouvrages suivants dans cet ordre :
1/ Bernez Rouz "l'Affaire Quéméneur-Seznec" aux éditions Apogée 2005 (évitez la version poche qui présente des erreurs de formatage du texte)
2/ Denis Langlois "Pour en finir avec l'affaire Seznec" aux éditions de la différence 2015
En Video :
INA : Affaire Seznec 5 colonnes à la une
France 2 : documentaire d'Anne-Sophie Martin sur le secret de famille
Film d'Yves Boisset sur l'affaire Seznec avec Jean Yanne et Christophe Malavoy scénario inspiré de Denis Langlois
La documentation ci-dessus est le minimum pour comprendre l'affaire Seznec. Ensuite, pour creuser le sujet, il y a de nombreux autres ouvrages, videos, reportages. Faire une recherche sur bing.fr (éviter google)
Concernant Leon Turrou et son implication dans l'affaire Seznec, j'ai consulté la documentation dont la liste suivante est non-exhaustive :
- Bertrand Patenaude "Big show in Bololand" aux éditions Stanford University Press 2002
- archives A.R.A. Hoover Institution Library & Archives
- archives gouvernementales US disponibles via ancestry et family search
- archives du Departement d'Etat US College Park
- archives françaises Archives Nationales, dossier Seznec, dossier Moscou de la Sûreté Générale
- archives du FBI transmises par l'historien Rhodri Jeffrey-Jones suite à une demande FOI Freedom Of Information Act
- archives gouvernementales Russes du début des années 20, RSGB, Narkomindel dont une une petite partie est disponible on-line
- archives régionales Vladivostok
- dossier d'instruction affaire Seznec, pièces essentielles transmises par Denis Langlois, Bernez Rouz...
- archives personnelles de Bertrand Vilain dont plusieurs centaines de documents originaux dont le dossier Belz ou chinés chez mon bouquiniste à Plouzané et sur internet.
- Nombreux ouvrages en langue anglaise chinés à Goodwill au Texas sur l'A.R.A., le FBI, la Russie Soviétique, l'automobile, Cadillac, Armand Hammer, Red scare 1919-1920, Duranty, Hullinger, Eaton...
- Ouvrages de Leon Turrou
Il n'existe pas de biographie sur Turrou. Le livre de Rhodri Jeffrey-Jones ne s'attache qu'à la période 1938-1940 sur les espions nazis.
Turrou a écrit 3 livres traduits en français :
"Espions nazis aux Etats-Unis" éditions de France 1939
"J'étais un G-Man" traduction "Where my shadow falls" Morgan éditeur 1950
"Bonheur en sursis" Del Duca Paris 1960
- Ouvrages en langue russe notamment :
Лацис М.И. Л 30 Дзержинский. Кошмарный сон буржуазии. – М.: Алгоритм
Andrei Artamonov "Dachas d’État" Chapitre 1 sur les automobiles de luxe réservées aux dirigeants soviétiques. Livre en langue russe non traduit
- Nombreux ouvrages en langue française dont Nicolas Werth
- Nombreux articles de la presse d'époque en français, anglais, russe
- Video Arte sur la grande famine 1921-1923 et l'A.R.A. en collaboration avec Bertrand Patenaude et les archives du fonds Hoover
https://www.arte.tv/en/videos/099063-002-A/mysteries-from-the-archives/
Leon Turrou apparait brievement à la minute 16:26
- Enfin lire ou relire "Tintin au pays des soviets" Hergé 1929
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire