Encore une docu-fiction sur les thèses de Michel Pierre!!

 

https://archives.finistere.fr/evenements/avant-premiere-du-documentaire-seznec-la-fabrique-de-laffaire-du-siecle 

Un nouveau documentaire sur l'affaire Seznec, "la fabrique de l'affaire du siècle" réalisé par Pierre-François Lebrun pour France 3 sera projeté en avant-première le 24 octobre 2024 aux archives départementales du Finistère à Quimper. Il y aura 100 ans, le 24 octobre 1924 commençait le procès de Guillaume Seznec.

Le film est présenté de la façon suivante :

"À l’occasion du centenaire du procès, découvrez en avant-première ce documentaire, riche en interviews et témoignages, qui se veut le récit et l’analyse documentée de la transformation durant un siècle d’un simple fait divers en un phénomène médiatique national. Le documentaire, intitulé Seznec, la fabrique de l’affaire du siècle, se penche non pas sur l’affaire en elle-même, mais sur l’histoire de l’affaire, sur sa longévité médiatique et juridique. Une approche inédite, sans fard, mais apaisée de l’affaire Seznec ! Plusieurs scènes ont été tournées aux Archives départementales, dépositaires du dossier criminel."

La première question qu'il faut se poser est de savoir quelles sont les raisons objectives de la longévité de cette affaire ? Il me semble que ce documentaire reprend les thèses très contestées de Michel Pierre. J'ai démontré, preuves à l'appui, les erreurs factuelles, l'absence de recherches, l'apriorisme et l'a-peu-pres-isme de Michel Pierre. J'ai démonté point par point le manque de sérieux de son travail que l'on peut retrouver en faisant une recherche sur ce blog.

De ce que je retiens de la présentation du documentaire, c'est qu'il nous sert le même radotage médiatique dont Michel Pierre est le porte-parole. La justice a bien fait son travail. Seznec est bien coupable. Les médias ont fait monter la mayonnaise là où il n'y a rien. Bien entendu, jamais Michel Pierre n'apporte de preuves et il reste candidement désarmé, incapable de démonter les arguments qui prouvent le contraire. Cela m'évoque les propos du nouveau ministre de la Justice issu du Parti Socialiste, Didier Migaud : "Le laxisme de la justice n'existe pas". C'était quelques heures avant que l'on retrouve la pauvre Philippine, violée et assassinée par un délinquant récidiviste sous oqtf, libéré par la justice malgré sa dangerosité. Si le film de Pierre-François Lebrun relève de la propagande du même ordre alors il ne présente pas d'autre intérêt que d'être ennuyeux.