dimanche 24 septembre 2023

La vraie fausse promesse de vente du manoir de Plourivo

Mme Langellier se tord de rire, toute seule, dans cuisine en évoquant la promesse de vente de Plourivo. Selon elle, "Pierre Quéméneur aurait eu en poche ce dimanche 27 mai au matin une promesse de vente fabriquée entre le 14 et le 19 juin, comme l'ont montré l'enquête et l'instruction."

Cette affirmation n'est pas exacte et selon le principe du fact checking ou journalisme de vérification, je vais rétablir la vérité telle que nous la connaissons. Mme Langellier n'a pas beaucoup d'influence sur l'affaire Seznec mais son activité folle sur internet semble impressionner Ouest-France.

Selon le témoignage de Petit-Guillaume, Pierre Quéméneur est revenu à Morlaix un dimanche matin qui semble être le 27 mai 1923. Il a entendu des cris dans la salle à manger. Il a vu Pierre Quéméneur décédé. Il y avait un promesse de vente de la propriété de Plourivo tachée de sang. Lors de sa garde à vue, Guillaume Seznec a transmis une promesse de vente rédigée à la machine. Le dossier d'instruction a établi que cette promesse avait été tapée sur une machine achetée au Havre le 13 juin 1923. Elle n'était pas signée de la main de Pierre Quéméneur. Donc, selon le témoignage de Petit-Guillaume, il y a eu une promesse probablement établie le 22 mai et qui s'est trouvée être inutilisable. Une nouvelle version transmise à la police par Guillaume Seznec serait apocryphe. N'ayant pas les deux versions pour comparer, nous ne savons pas avec certitude si elles sont identiques. 

D'un point de vu pénal, il ne s'agirait plus exactement d'un faux et d'usage de faux.




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