Voici un documentaire de la chaîne Arte sur la grande famine en Russie de 1921 à 1923. Le film présente l'aide humanitaire essentiellement américaine de L'American Relief Administration A.R.A. dirigée par Herbert Hoover. Le chef de la mission à Moscou est le Colonel Haskell. Les archives proviennent du fonds Hoover géré par l'université Stanford en Californie.
Ce documentaire commence par un énorme mensonge qui montre qu'une chaine de télévision plutôt à gauche comme Arte est incapable d'affronter sérieusement l'histoire du marxisme-léniniste soviétique. Les raisons données pour la famine sont :
- la guerre mondiale
- la révolution
- la guerre civile
- la sécheresse
La Russie s'est retirée du conflit en 1917. Les pertes humaines sont de 1,8 M de morts pour une population de 158 M d'habitants. En France, le conflit s'arrête le 11 novembre 1918 avec 1,4 M de morts pour une population de 39,6 M d'habitants. Pourtant, il n'y a pas eu de famine en France.
La révolution d'octobre était une révolution de palais, sans influence particulière sur la production agricole. La guerre civile a eu un impact certain mais limité. La famine s'est étendue sur des zones très large, de plusieurs milliers de km même là où il n'y avait pas de problèmes de sécheresse.
En réalité, la raison de la grande famine est essentiellement politique. Lénine a volontairement affamé la classe paysanne autrement appelée Koulaks qui refusait dans sa très grande majorité de se soumettre à la collectivisation et la dictature notamment en Ukraine. Lénine a utilisé la police de Dzerjinski, la Tchéka. Cette dernière avait des pouvoirs extra-ordinaires. Elle pouvait sans restriction, ni autorisation préalable pratiquer le meurtre et l'extermination de masse. De plus, la Tchéka prélevait non seulement les récoltes mais aussi les semences réservées aux futures plantations. Sans semences, pas de récolte et sans récolte, c'est la famine assurée. Face aux protestations d'une élite Russe non corrompue avec Maxime Gorky en tête, Lénine, dont le pouvoir menaçait de vaciller, s'est vu contraint d'accepter l'aide humanitaire internationale. Staline renouvellera l'opération en 1931-1933 en essayant d'exterminer au passage les Ukrainiens, c'est ce que l'on appelle holodomor. Aujourd'hui, Poutine, ancien agent de la Tchéka/NKVD reprend les bonnes vieilles méthodes de l'extermination de masse. Je suis toujours surpris de voir qu'en 2023, la propagande du fascisme rouge trouve des relais dans une chaîne de télévision publique qui en arrive à nier un génocide. Je ne peux que conseiller aux esprits libres et éclairés, la lecture de l'ouvrage "Le livre noir du communisme" notamment en collaboration avec l'historien français Nicolas Werth.
Je n'ai pas trouvé d'autres erreurs de cette importance dans la suite de la vidéo.
Dans ce documentaire composé d'images d'archives, j'ai reconnu parmi les membres de l'ARA, le futur Colonel Turrou, ancien agent du FBI et intermédiaire dans une affaire de Cadillac vers la Russie des Soviets.
Ci-dessous est une copie d'écran du film d'archives concernant la procession des funérailles d'Harold Blandy. J'avais relaté l'évènement dans mon livre "Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé". Harold était un membre de la mission Russe de l'American Relief Administration. Il avait attrapé le typhus dans une région éloignée sans soins possibles et il n'avait pas survécu. Son corps avait été rapatrié aux Etats-Unis. Le film est tourné par un américain, Floyd Traynham, en mai 1922 dans les rues de Moscou jusqu'à la gare. Parmi les membres de l'ARA qui suivent le cortège, au 3eme rang, nous voyons apparaître furtivement Leon Turrou. Bertrand Patenaude, historien et auteur de "Big show in Bololand" m'a confirmé qu'il avait lui-aussi découvert la présence de Leon Turrou.
Il est aujourd'hui établi que Turrou est à l'origine de l'affaire Seznec. J'en ai apporté la preuve dans mon ouvrage dont la 3e version mise à jour sera disponible sous peu. Il est l'américain qui avait rendez-vous avec Pierre Quéméneur à Paris pour une affaire de Cadillac. Guillaume Seznec avait entendu un nom qui prononcé à la française ressemblait à Charly ou Sherdly.
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