samedi 18 octobre 2025

Une main invisible a manipulé le dossier Seznec

Je dispose désormais des preuves établissant les liens entre Pierre Quéméneur et le commanditaire. Cette affaire de véhicules, en elle-même, n’a qu’une importance secondaire.

Ce qui est plus troublant, c’est que la Sûreté Générale connaissait parfaitement ces liens. On peut alors se demander pourquoi elle a laissé accuser ce pauvre Seznec, alors qu’elle savait très bien de quoi il retournait.

Seznec n’a pas été victime d’une erreur judiciaire, ni même d’une machination. Il a simplement été sacrifié au nom d’intérêts supérieurs.
Il est compréhensible que la Sûreté n’ait pas voulu laisser filtrer des informations sensibles pouvant mettre en danger la vie de certaines personnes. Elle a donc organisé une manipulation en s’appuyant sur des “idiots utiles”.

Le commissaire Vidal, tout comme les magistrats Campion, Guillot et Dollin du Fresnel, ont servi de marionnettes. Il en va de même de l'avocat de Seznec, maître Kahn. Je ne sais pas qui l'a convaincu de ne pas aborder l'affaire des Cadillac pendant le procès (Moro-Gaffieri ?). Quant à la presse, le silence y a été acheté. Pour ceux qui pensent que les journalistes ne sont pas corrompus, je publierai les sommes reçues pour écrire sous commande.

Le dossier d’instruction ne fait jamais allusion à ces liens, pourtant évidents, presque criants. Une main invisible a systématiquement détourné les recherches.
Cette main ne peut être que celle du directeur de la Sûreté Générale de l'époque, agissant de concert avec le chef du gouvernement Poincaré/Briand.

Cela explique pourquoi aucune révision n’a jamais été possible. Les éléments dont je dispose étaient classifiés secrets ; avec le décès des protagonistes, ils se sont perdus. Il n’est resté qu’une seule trace que le directeur de la Sûreté Générale n’a pu effacer : l’annonce O.I.R. C'est le petit cailloux dans la chaussure de l'affaire Seznec.

Toute personne ayant travaillé sur le dossier d’instruction s’aperçoit qu’il y a quelque chose qui cloche. On sent bien, intuitivement, qu’il s’est passé quelque chose d’étrange, mais cela reste impossible à prouver.

Denis Le Her Seznec avait bien perçu qu’il s’agissait d’une affaire d’État, mais il s’est engagé sur une mauvaise piste.

Le juge Hervé et le directeur de La Province s’y sont cassé les dents avant-guerre.
Les avocats les plus brillants — Philippe Lamour, Raymond Hubert, Denis Langlois, Jean-Denis Bredin, Yves Beaudelot et Maître Jean-Yves Le Borgne qui a pris la suite… — n’ont pas réussi à trouver le bon ouvre-boîte pour extirper la vérité.
L’affaire Seznec est devenue une affaire mystérieuse, une énigme impossible à résoudre, une affaire qui rend fou.

Il est vrai que la justice a poursuivi son travail d’idiot utile. Les raisons se sont perdus dans la nuit des temps et la poussière des archives.
De nouveaux travaux d'idiots utiles sont apparus pour entretenir le mythe de la culpabilité.
Le dernier en date est le documentaire d'un journaliste indépendant Pierre-François Le Brun et le vulgarisateur historique Michel Pierre, dans le documentaire La fabrique de l’affaire diffusé sur France 3.

Michel Pierre s’appuie essentiellement sur des sources de seconde ou troisième main. Sa thèse repose sur quatre documents en français disponibles gratuitement en ligne.

Pour comprendre l’affaire Seznec, j’ai consulté des centaines de milliers de pages d’archives, parmi lesquelles :

  • Le dossier d’instruction et d’autres archives françaises, souvent jamais exploitées ;

  • Les archives du FBI et du fonds Hoover d’origine américaine ;

  • Les archives d’État de la Fédération de Russie : commissariat à l’économie, fonds Krassine, fonds Tchitcherine, archives déclassifiées de l'ex-KGB… J'ai identifié un dossier qui est en lien avec l'affaire Seznec mais il est toujours interdit de consultation.

  • Des milliers d’articles de la presse française, américaine et russe ;

  • Des dizaines de milliers d’ouvrages en français, anglais et russe sur l’histoire, l’économie, la police, la politique, l'automobile...

La quasi totalité de la documentation en langue Russe n'a jamais été traduite et n'a jamais été exploitée. Je crois qu'il n'y a guère que l'historien Nicolas Werth qui travaille directement sur les sources russes.

J’ai rédigé un document sur mes recherches. La résolution de l'affaire des Cadillac ouvre des perspectives nouvelles et change notre vision de l'affaire. Actuellement ce document reste confidentiel. Il sera sûrement diffusé ultérieurement.

J’ai entrepris des recherches que personne n’avait menées avant moi. Elles ont commencé en 2018 et se termine en 2025.





jeudi 9 octobre 2025

La fin de Quéméneur et de l'affaire Seznec

Considérant le dossier d'instruction et le résultat de mes recherches sur l'affaire de Cadillac, je confirme que Pierre Quéméneur a été la victime d'une arnaque de circonstance. L'Américain Sherdy et O.I.R. ont profité de la naïveté d'un homme aux abois pour lui dérober une somme d'argent en lui faisant miroiter des gains importants. Ces gains étaient liés à un projet envisageable en février mais illusoire en mai 1923. Il y a plusieurs raisons dont une est liée à un 3eme intervenant.

mercredi 8 octobre 2025

O.I.R.

J’ai terminé mes investigations concernant O.I.R.

Toute la partie relative à l’affaire de Cadillac est désormais close. Elle a impliqué trois personnes ou organismes. Cela ne change pas fondamentalement ce que j’avais écrit dans mon précédent ouvrage. Il y a toutefois plusieurs éléments à revoir.

samedi 27 septembre 2025

L'affaire Sarkozy et l'affaire Seznec

 


 

Maître Jean-Yves Le Borgne nous avait reçus à Paris, en présence de Denis Le Her Seznec. Nous avons eu une discussion à bâtons rompus sur l’opportunité de déposer une nouvelle demande en révision, sur la base de mon livre Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé. Il s’agissait de la découverte de l’Américain Turrou.

vendredi 26 septembre 2025

De l'importance de la personnalité O.I.R.

Maître Jean-Yves Le Borgne nous avait affirmé que la découverte d’un intermédiaire comme Turrou était importante, mais qu’elle ne prouvait pas que Seznec n’avait pas tué. C’est exact. La découverte de l’affaire de Cadillac ne permet pas de conclure à l’innocence. À l’époque, je n’avais pas encore découvert qui se cachait derrière O.I.R.

mardi 23 septembre 2025

Comment trouver O.I.R. ?

J’ai découvert l’existence d’O.I.R. grâce à une annonce parue dans le journal L’Auto les 7 et 9 février 1923. Cette annonce correspondait exactement à l’affaire de Cadillac dont parlait Quéméneur. Je n’avais jamais réussi à identifier la personne ou l’organisme qui se cachait derrière, comme je l’explique dans mon livre Affaire Seznec : Les archives du FBI ont parlé. Je ne savais même pas si O.I.R. avait une existence réelle ou s’il ne s’agissait que d’un sigle inventé par Leon Turrou pour monter une arnaque.

dimanche 21 septembre 2025

Tournant incroyable dans l'affaire Seznec après la découverte d'OIR

J'ai finalement découvert qui se cache derrière le sigle OIR. Effectivement, ce n'est pas Leon Turrou qui n'était qu'un intermédiaire pour OIR. Je n'ai pas évalué toutes les conséquences de cette découverte mais c'est en tout cas un tournant majeur. Cette affaire dépasse de loin ce que nous pouvions imaginer. 

jeudi 18 septembre 2025

Importante découverte aux Archives Nationales à Saint Denis

J'avais un rendez-vous à Paris pour une demande de visa, et j’en ai profité pour faire un petit tour aux Archives nationales à Saint-Denis. J’y ai renouvelé ma carte de lecteur, ce qui me permet désormais de réserver en ligne des documents pour consultation sur place.

mercredi 3 septembre 2025

Exclusif /// Bertrand Vilain Affaire Seznec : Les archives secrètes soviétiques ont parlé.

Après L'Affaire Seznec : les archives du FBI ont parlé, Bertrand Vilain prépare le tome II de la saga avec L'Affaire Seznec : Les archives secrètes soviétiques ont parlé.